Dans une période de crises multiples, comment surmonter les sentiments de résignation, d’impuissance individuelle et collective, d’attentisme, ou de repli sur soi ? Comment “donner envie” dans une société travaillée par des discours de plus en plus conservateurs ?

Intervenant·es :
Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France

Xénophobie, mise en cause de « l’assistanat », critique de la fonction publique, agitation autour de chaque fait divers, peur des banlieues, nostalgie identitaire, recherche de boucs émissaires, montée des conflits entre territoires. Aux contentieux antérieurs, aux inégalités accumulées depuis des dizaines d’années semblent s’ajouter des tensions liées à la crise écologique. Des groupes conservateurs tentent d’appuyer sur la fracture entre classes moyennes et classes populaires, base traditionnelle de la gauche et du progressisme. Comment décrypter cette période et faire baisser rapidement la pression ?

Intervenant·es :
Julie Gervais, politiste au Centre européen de Sociologie et de Science politique. Co-auteure de « La haine des Fonctionnaires » (2024, éditions Amsterdam)
Vincent Tiberj : professeur des universités, chercheur au Centre Emile Durkheim. Auteur notamment de « La Droitisation française, mythe et réalités », 2024, Presses universitaires de France.
Najat Vallaud Belkacem, ancienne Ministre, présidente de France Terre d’asile
Cyrielle Chatelain, députée de l’Isère, présidente du groupe Écologistes et social à l’Assemblée nationale

Écologie bourgeoise contre écologie populaire, écologie punitive contre écologie majoritaire? Il faut décortiquer les enjeux sociaux, le rapports des différentes classes sociales à l’écologie, pour espérer identifier les conditions d’un élargissement du socle social de l’écologie politique.

Intervenant·es :
Philippe Rio, maire de Grigny
Kamera Vesic, fondatrice de Pik Pik environnement
Léa Billen, sociologue
Nicolas Renahy, sociologue, auteur notamment du livre Mépris de classe. L’exercer, le ressentir, y faire face, Raisons d’Agir

Culturellement sensibles à toutes les formes de domination, se représentant volontiers comme des lanceurs d’alerte, les écologistes entendent souvent fédérer les innovations, les protestations, et les minorités. Au risque de faire apparaitre le changement qu’ils proposent comme une rupture tellement en avance sur temps présent qu’il en devient inaccessible voire risqué aux yeux du plus grand nombre. Un objectif : sortir de ce dilemme entre nécessité de la radicalité et prise en compte de la réalité des potentiels de transformation à l’instant T.

Intervenant·es :
Dominique Voynet, ancienne Ministre, députée
Marion Bet, chercheuse à l’Iddri au sein du programme Modes de vie en transition

C’est le sujet brûlant, complexe par excellence. Mais la fin de ventes des véhicules thermiques neufs en 2035 ou la mise en place des ZFE sont des victoires récentes des ONG ou élus écologistes à Bruxelles et Paris. Ce que cela génère d’inquiétude, dans le sillage du mouvement des Gilets jaunes mérite d’être abordé de face : liberté de circuler, industrie & emplois, infrastructures, imaginaires, etc. De nombreuses lignes ont bougé ces dernières années sur le sujet et il est possible d’identifier des pistes nouvelles pour dépasser les tensions.

Intervenant·es :
Marie Chéron, experte mobilité de l’ONG Transport et Environnement
Yoann Demoli, sociologue, auteur de « Sociologie de l’automobile», éditions La découverte, 2019

L’urgence à réduire fortement notre impact écologique soulève un certain nombre de questions pour des économies construites sur la recherche de la croissance de la production et de la consommation et l’élargissement continu des échanges. Décroissance ou post-croissance, ralentissement, bifurcation y a-t-il vraiment une pensée écologique de l’économie ?

Intervenant·es :
–Catherine Larrère, philosophe, professeure émérite à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Spécialiste de la philosophie environnementale, auteure de nombreux ouvrages dont « Penser l’anthropocène et Le Pire n’est pas certain : Essai sur l’aveuglement catastrophiste et L’écoféminisme », La Découverte, 2023
– Xavier Timbeau, économiste, directeur de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) Sciences Po Paris
– Clothilde Saunier, doctorante en science politique au Ceraps, Université de Lille

La transition écologique et la volonté de transformer les modes de vie passent en Europe à tous les niveaux de gouvernance par des modalités -Budgets, Institutions, normes, règlements- qui produisent un durcissement des législations et des politiques, mais aussi du rejet sans toujours atteindre les objectifs fixés. Cette transition “par le haut” mérite d’être requestionnée afin de penser une transformation écologique profonde, durable souhaitée ou acceptée.

Animation :

Le Lierre

Intervenant·es :

• Virginie Dumoulin, membre de l’IGEDD (Inspection générale de l’environnement et du développement durable) et de l’Autorité environnementale du Ministère de la Transition écologique, a participé au rapport sur la planification écologique dans le monde
• Éric Piolle, maire de Grenoble
• Nicolas Rio, consultant dans l’action publique et chercheur en sciences politique

Face à la violence des chocs à venir. (50°C, dégradation de l’eau, pollutions de toutes sortes) les grandes villes qui rassemblent des millions d’habitants semblent être des colosses aux pieds d’argiles : Dépendance alimentaire et énergétique, fragilité des réseaux, surchauffe, fuite des grandes villes vers les campagnes. A quoi serviront dans ce contexte les ruralités environnantes ? Refuges pour les populations aisées, réserve alimentaire ? Après des décennies de concentration des pouvoirs et des richesses, un rééquilibrage s’impose entre les territoires ?

Intervenant.e.s :

Pierre Antoine Landel, ingénieur en agriculture, ancien président d’un conseil de développement et d’un SCOT, dirigeant de la communauté d’agglomération de Valence, enseignant chercheur à l’Université Grenoble Alpes.

Jeremy Camus, vice président de la  Métropole du Grand Lyon  en charge de la politique agricole et de l’alimentation ( sous réserve)

« Trop n’est jamais assez ». L’hubris est désormais l’horizon indépassable d’un techno-capitalisme sans limite. Nous revient en mémoire l’invitation formulée au détour de l’affiche du film de Gébé, L’an 01, « on arrête tout, on réfléchit et c’est pas triste ». Et si, par extraordinaire, nous acceptions d’arrêter ce monde devenu fou pour réfléchir ?

Animation : Thomas Bout, directeur des éditions Rue de l’échiquier

Intervenant·es :
• Jacques Caplat, auteur de « Agriculture industrielle, on arrête tout et on réfléchit »,
• Capucine Dupuy, auteure de « Plastique, on arrête tout et on réfléchit »
• Samuel Sauvage, auteur de « Surconsommation, on arrête tout et on réfléchit »

Alors même que les urgences et les menaces qui pèsent sur la planète sont de mieux en mieux perçues par de larges fractions de la société, l’offensive anti-écologie et anti-écologistes des milieux conservateurs ne connaît ni frontières ni limites . Des institutions qui paraissaient solides, des politiques qui paraissaient acquises, sont ainsi remises en cause en quelques semaines, au risque de disperser des acquis, des connaissances, des savoir-faire décisifs pour les enjeux de préservation du climat et de la biodiversité
Comment interpréter cette poussée régressive ? Comment y faire face ? Comment construire des pratiques concrètes de l’écologie et des modes d’exercice du pouvoir qui coalisent davantage, qui négocient mieux les politiques écologiques et qui fassent majorité ?

Intervenant·es :
Delphine Batho, ancienne Ministre, députée
Christian de Perthuis, économiste, fondateur de la chaire économie du climat, Paris Dauphine

Une dirigeante nationale du Mouvement Impact France

Santé, prévention, lutte contre les polluants et maladies professionnelles, résistances à l’accélération des temps, contrôle de la qualité des produits, alliance salariés/ consommateurs. Autant d’enjeux qui font consensus et peuvent servir de socle à un nouveau contrat social/écologique. Il convient de faire un retour sur ces combats qui rassemblent et d’en tirer des leçons pour aller vers une écologie majoritaire.

Animation :  François Desriaux, fondateur et administrateur de la revue « Santé et Travail »

Intervenant·es :
–Corinne Gaudart, Directrice de recherche au CNRS, coauteure du livre « Le Travail pressé-Pour une écologie des temps de travail », 2022, éditions Les petits matins
–Bernard Thibault, ancien Secrétaire Général de la CGT, Président du comité de suivi de la charte sociale des Jeux olympiques 2024.
-Maria Pelletier, Présidente de Générations Futures.
–Jean-Luc Rué, Délégué Régional CFDT Grand Est, en charge de la Santé au travail

Quelles stratégies pour faire face à l’offensive – en pleine place publique – de médias et influenceurs porteurs d’un agenda de réaction et de post-vérité?

Intervenant·es en cours de confirmation

La transition écologique induit des transformations profondes appelant à raisonner en transition systémique » (sociale, économique, démocratique), à mobiliser de nouveaux imaginaires de développement, et piloter le changement collectif et individuel. Il ne suffit pas de l’invoquer. Il faut l’organiser à travers des processus démocratiques qui organisent les confrontations et qui nécessitent un art du dialogue et de l’arbitrage renouvelé. Comment faire ?

Animation : Jean-François Caron, président de la Fabrique des Transitions

Intervenant·es :
–Samuel Aubin, sociologue, directeur du Collège des transitions écologiques et sociétales Pays de Loire,
–Patricia Andriot, élue locale et Commissaire du massif des Vosges, (ANCT, )
–Anne Auclair, responsable du pôle territoires (CLER/Territoire à énergie positive TEP

Que se passerait-il si l’extrême droite prenait le pouvoir en France ? Comment résister depuis des territoires qui refusent majoritairement son projet politique ? Pourrait-il devenir des refuges politiques ?

Intervenant·es :
Grégory Doucet, maire de Lyon

Erwan Lecoeur, sociologue, spécialiste de l’extrême droite

Un temps de dialogue entre deux personnalités reconnue pour leur regard sur le déferlement industriel, politique et sociétal de l’Intelligence artificielle.

Intervenant·es :
David Cormand, eurodéputé et organisateur du contre-sommet de l’IA

Le pavillon est l’un des grands imaginaires de réussite sociale des soixante dernières années. Il a justifié et accompagné des politiques d’aménagement du territoires – éloignement, tout voiture, disparition des centre bourg, etc, qui semblent parfois insurmontables. Mais cette France des pavillons peut-elle être un lieu de réinvention politique compatible avec la transformation écologique? Potager, auto-rénovation, débrouille et bricolage, la maison bien entretenue et le petit jardin bien tondu ont peut-être un avenir par delà le mépris social qui lui a longtemps été associé.

Intervenant :
Éric Charmes, géographe, auteur de « La revanche des villages », 2019, Seuil

Loin de l’objectif de performance, le vivant n’est ni efficace, ni efficient. Il peut être lent, imparfait, mais c’est ce qui fait sa robustesse face aux changements. Faut-il y voir une perspective pour des sociétés humaines qui découvrent au fil des catastrophes que la performance est synonyme de fragilité dans un monde de plus en plus incertain ?

Intervenant :
Olivier Hamant, directeur de recherche à l’INRAE, au laboratoire de reproduction et développement des plantes à l’ENS Lyon

L’idée qu’on peut faire alliance dans la société pour sauver ou restaurer la nature, et même qu’on peut passer des alliances avec la nature pour faire avancer des problèmes de la société a beaucoup progressé. Cette idée est-elle encore évidente face aux reconfigurations politiques actuelles ? Le discours et les pratiques de l’alliance ont-ils la capacité d’unir dans une nouvelle politique ?

Animation : Matthieu Febvre-Issaly, chercheur indépendant et membre de la revue Esprit.

Intervenant·es :
–Jean-Claude Monod, philosophe, directeur de recherches au CNRS, membre de la revue Esprit, auteur de L’art de ne pas être trop gouverné, Seuil, 2019

La transformation des modes de vie, pour les rendre plus justes et plus soutenables pour le vivant dans son ensemble, procède d’un enchevêtrement complexe : des processus lents d’expérimentation, d’imprégnations, de bifurcations, des tensions et conflits avec l’ordre réel des choses et contre les résistances au changement, des évènements fondateurs plus ou moins dramatiques, des moments d’accélération et parfois de régression liée aux majorités démocratiques qui se font et se défont. Quelle pensée stratégique de ces changements ? Quel lien entre la politique qui cherche les majorités électorales et les alliances nécessaires sur les temps longs ? Sur quel compromis matériel négocié fonder cette transformation ?

Animation : Céline Marty, philosophe, Auteure notamment de « Découvrir Gorz », Editions Sociales, janvier 2025)

Intervenant·es :
– Fabrice Flipo, professeur des universités et enseignant à l’Institut Mines-Télécom. Il est l’auteur notamment de « Changer les modes de vie. Une dialectique matérialiste au-delà du plan et du marché », Le Croquant, 2024
– Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg
– Jean-Baptiste Grenier, ingénieur, cadre supérieur dans la fonction publique territoriale. Auteur notamment pour la fondation La Boétie de « Gouverner le système énergétique par les besoins, une introduction à la planification énergétique » et de « Carnets municipaux : planifier la bifurcation écologique » (janvier 2025)

– Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, président du groupe Écologistes – Solidarité & Territoire du Sénat

La mise en scène d’une opposition brutale entre écologie et monde agricole a franchi un cap depuis 2019. Les tensions montent, les attaques contre la règlementation et les institutions de défense de l’environnement ou la bio se multiplient. Pourtant le monde agricole subit le changement climatique de plein fouet. Alors que la propriété foncière change de mains, il est sous tension permanente en raison de l’instabilité des prix, la pression des distributeurs ou la concurrence d’autres pays. Comment reposer les bases d’un dialogue qui puisse répondre aux enjeux vitaux de la planète et de la paysannerie elle-même ?

Intervenant·es :
Benoît Biteau, agriculteur et député
Anne Le Strat : ancienne présidente de Eau de Paris
Autres intervenant·es en cours de confirmation

Confrontés à l’agression russe en Ukraine et menacés d’abandon par l’Amérique de Donald Trump, les dirigeants européens ont multiplié les annonces de réarmement. Surtout, pour la première fois, la question de l’élargissement du parapluie nucléaire français à l’ensemble de L’Union Européenne a été évoqué. Ce contexte singulier pose de nouveau la question de l’utilité de la dissuasion nucléaire, jusque dans les rangs de l’écologie politique.

Intervenant·es :

Patrick Zahnd, professeur à Sciences Po Paris/ École des Affaires Internationales , dirigeant d’Initiative pour le Désarmement Nucléaire

Pauline Boyer, écoféministe, co-autrice du Manifeste pour la non-violence », chargée de campagne Greenpeace ; directrice de publication de la revue Alternatives Non-Violentes

Cédric Villani propose une relecture du travail du philosophe Jacques Ellul, figure majeure des pensées de l’écologie, pour appréhender l’émergence de l’Intelligence artificielle dans nos vies.

Intervenant :
Cédric Villani, mathématicien, président de la Fondation de l’écologie politique

Chaque semaine presque depuis la réélection de Donald Trump, le droit international est bafoué et les espaces de multilatéralismes sont fragilisés. 10 ans après l’accord de Paris, alors que les guerres et les exactions se multiplient, que le seuil de hausse de 1,5°C sera à coup sûr dépassé, peut-on encore miser sur la coopération internationale ?

Intervenant·es :
Sabrina Sebaihi, députée écologiste
Thomas Pellerin-Carlin, député européen Place Publique
Intervenant·es en cours de confirmation

Depuis le mouvement des Gilets jaunes, la justice fiscale s’est imposée à tous comme une condition d’une juste transition écologique. Pourtant, malgré le travail acharné de toute une communauté d’experts et le soutien largement partagé de l’opinion, le sujet ne semble pas avancer. Quels sont les freins ? Quelles pistes pour les surmonter ?

Intervenant·es :
Eva Joly, avocate, membre de l’ICRICT, ancienne magistrate et eurodéputée
Autres intervenant·es : en cours de confirmation

De multiples expériences montrent que les individus de tous horizons se retrouvent autour de pratiques comme l’autoréparation, l’action contre l’obsolescence programmée, le bricolage ou le geste manuel choisi. Ces convergences interrogent l’éducation et la formation initiale et continue, la transmission des compétences pratiques et techniques utiles dans un monde post-croissant et plus résilient. Cette réalité permet-elle, par-delà les classes sociales, de réinterroger notre rapport collectif à la technique et la consommation ?

Intervenant·es :
Marie Duru-Bellat, sociologue, professeur de sociologie à Sciences Po Paris

Rodrigo Arenas, député, ancien président de la FCPE

Martine Dumas, créatrice et présidente du Repair café du Mâconnais

A quelques encablures de Cluny, dans l’Ain, EDF envisage de construire deux réacteurs atomiques de type EPR2 qui devraient être connectés au réseau électrique en 2040-2050. L’opérateur historique parie ainsi sur une technologie dépassée, développée au début des années 90. Pourtant, le nucléaire est une anecdote énergétique représentant moins de 3 % de l’énergie finale consommée dans le monde, loin d’être une solution crédible au bouleversement climatique. Comment et pourquoi sortir du nucléaire ? Notre pays peut-il se diversifier en misant sur la sobriété et l’efficacité énergétique ? Les énergies renouvelables représentent-elles une solution crédible ?

Animation : Stéphen Kerckhove, directeur général d’Agir pour l’environnement

Intervenant·es :
Bernard Laponche, ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique et membre de l’association Global Chance
Laure Noualhat, journaliste et auteure de « Le nucléaire va ruiner la France », 2025, Seuil Reporterre
Michel Maya, maire de Tramayes

Quel est le cadre juridique de l’action militante désobéissante et quels sont les effets de la sanction sur le militant et la cause ? Au-delà des discours de légitimation ou de disqualification de cette pratique, il s’agit de présenter le cadre de qualification juridique des actions, de présenter les principales procédures de sanction judiciaire et les mécanismes de gestion des conséquences juridiques.

Animation : Bruno Villalba, professeur de Sciences politiques, Laboratoire Printemps

Intervenant·es :
Sophie Lemaître, docteure en droit
David Porchon, doctorant au Laboratoire Printemps
Les étudiant·es  de l’AgroParisTech

À  l’occasion de la publication de deux ouvrages sur André Gorz, Céline Marty revient sur l’héritage du journaliste/philosophe pour aider chacun à repenser le travail.

Intervenante :
Céline Marty, philosophe, autrice de « L’écologie Libertaire d’André Gorz » et « Découvrir André Gorz » (2025)

La Chine ou les Etats Unis promettent un avenir décarboné sans changement ni dans les modes de vie des populations ni dans les rapports entre grandes puissances et États, peuples et nations du sud, ouvrant une nouvelle étape d’extractivisme forcené et de dominations politiques. L’Europe et son Green Deal – ce qu’il en reste – peut-elle contribuer à l’émergence d’une autre voie, nourrie des leçons décoloniales et pleinement écologiste ?

Animation : Marc Berthold, directeur du bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll

Intervenant·es :
Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement, chercheur au CNRS et fondateur de l’observatoire Terre-Monde. Auteur en 2024 de « S’aimer la Terre : Défaire l’habiter colonial »,2024,  éditions du Seuil,
Marie Toussaint ; députée européenne écologiste, vice-présidente de la Fondation de l’écologie politique
Sven Giegold (sous réserve) : ancien secrétaire d’état au ministère de l’économie et du climat allemand
Fatima Diallo (sous réserve) : Présidente du comité pour la Protection des Droits des Travailleurs Migrants et de leur Famille de l’ONU

Table-ronde politique de conclusion

Les questions soulevées par cette troisième édition des Rencontres de Cluny seront soumises à la réaction des principaux responsables politiques de gauche et de l’écologie. Cette table ronde sera l’occasion de poser la question de la place des classes moyennes et populaires dans la construction des stratégies et projets politiques à la veille d’échéances électorales cruciales.

Intervenant.e.s :
– Marie Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes
– Olivier Faure, député, Premier secrétaire du Parti Socialiste
– Clémentine Autain, députée, co-fondatrice de L’Après